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Les séjours de jeunes français à Madagascar

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Action solidaire

séjours,solidaire,solidarité,voyage,association,jeunes,madagascar,action,projet,équitable,aidesGrandir Ailleurs est connue pour ses actions menées en faveur des enfants en danger, en situation de rue et l’insertion des enfants malgaches à Antsirabe.

Pour ce faire, plusieurs collaborations avec des associations et entreprises ont été mises en place afin de mener à bien et rendre viable nos différents projets sur le terrain : internat, externat, association de femmes brodeuses …

Chaque année depuis maintenant sept ans, des séjours d’été sont organisés en partenariat avec Grandir Aventure; agence de voyages équitables et solidaires: http://www.grandiraventure.com/

Une partie des bénéfices générés par la vente de séjours sont reversés notre association pour assurer la pérennité de ses projets locaux.

Un voyage qui prend tout son sens

Grandir Aventure est spécialisée dans les séjours jeunes et jeunes adultes (de 14 à 25 ans) proposant à ces derniers approche différente du voyage.

Les perspectives de chaque séjour à Madagascar s’inscrivent alors comme un soutien et une aide, notamment à la construction/aménagement de l’école primaire publique Ivory.

Le chantier solidaire à Madagascar est l’un de nos projets concret réalisé. D’ailleurs voici un article sur le blog traitant le sujet http://www.voyageursolidaire.org/2013/09/chantier-solidaire-a-madagascar/

L’objectif pour Grandir Aventure ou Grandir Ailleurs est de placer au centre de cette grande aventure humaine, les rencontres, le partage et les échanges.

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Le tout est que chaque jeune, malgache ou français ressorte enrichit de chaque expérience partagée. Les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain et ces rencontres internationales vont permettre à chacun de se construire une personnalité leur permettant d’intégrer des solutions durables aux problématiques de solidarité.

Une leçon de vie pour certain, ou une vocation plus tard pour d’autre, ce genre d’aventure ne laisse pas indifférent.

 

Article rédigé par Henintsoa

Photohttp://www.grandiraventure.com/ 

http://www.grandirailleurs.org/

http://www.youtube.com/user/Grandirailleurs

https://twitter.com/Grandir_a

 

 


Mr Bricolage s'engage au profit de nos actions à Madagascar

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Mr.jpgDepuis plusieurs mois, le groupe Mr Bricolage et l'association Grandir Ailleurs travaillent sur la mise en place d’un projet commun de solidarité au profit des habitants de Madagascar.

Le projet porté par le président du groupe, Jean-François Boucher, vise à soutenir un projet de construction d’un nouveau bâtiment pour une école primaire de la ville d’Antsirabe, l’EPP Ivory. Le projet est porté localement par l’association Grandir Ailleurs (www.grandirailleurs.org) qui mène des projets au profit de l’enfance en danger, en situation de rue et l’insertion de jeunes exclus.

Dans ce cadre, Mr Jean-François  Boucher a remis ce jour à la présidente de l’association, Michelle Guittard et à son directeur, Jean-Christophe Naal, un chèque destiné à participer au financement du projet et une quantité importante d’outillages qui ont été collectés auprès des différents fournisseurs et partenaires de l’enseigne.

Dans un second temps des collaborateurs du groupe Mr Bricolage devraient également partir participer aux actions menées localement sur Madagascar en 2014. L’objectif est alors d’organiser un projet de voyage solidaire en partenariat avec l’association Grandir Aventure, petite sœur de Grandir Ailleurs afin de permettre aux collaborateurs de s’impliquer dans les projets menés et soutenus par l’entreprise.

Par son slogan, « on peut compter sur lui », l’enseigne Mr Bricolage a toujours cultivé une culture d’entreprise bien particulière qui trouve une nouvelle fois une application concrète.

 

Grandir Ailleurs.jpgA propos de Grandir Ailleurs

« Penser Global agir local »

 

« Grandir Ailleurs » est une association qui œuvre pour l’enfance en danger, en situation de rue et l’insertion des jeunes exclus dans le tissu économique et social de la communauté où ils évoluent. Fondée en 2004 elle a pour vocation d'agir au niveau de l'enfance en danger essentiellement dans les communautés urbaines mais pas exclusivement.

L'organisation se base pour cela sur la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), en tentant surtout d’apporter aux enfants une éducation et une formation qui leur servira d’atout dans leur insertion professionnelle.

Pour relayer ses actions sur le terrain, l’organisation s’appuie fortement, dans les zones où elle intervient, sur des structures locales, généralement érigées sous forme d’associations à but non lucratif et sur un réseau de bénévoles actifs, dans diverses communautés urbaines française

 

Découvrez l’association sur le site : www.grandirailleurs.org 

Pour toute information, écrire à contact@grandira.org

 

Mieux connaître les habitudes alimentaires des malgaches

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Premier consommateur de riz au monde, cette céréale est la principale base de l'alimentation des malgaches. Il existe une douzaine de variété de riz à Madagascar dont le riz rouge très gouteux et apprécié de tous !

Les malgaches en mangent matin midi et soir et il existe 3 déclinaisons du  riz mangés à trois moments clés de la journée.

-      Le « vary sosoa » est une sorte de soupe de riz, il est servi surtout au petit déjeuner ou au dîner et se mange avec un accompagnement sucré ou salé.

Dans les ménages en difficulté financière, le « vary sosoa » est servi avec beaucoup de jus pour mieux remplir les estomacs.

-       vary-amin-anana.jpgLe « vary amin’anana », variante du vary sosoa, est cuite avec des brèdes et peut aussi être servi au petit déjeuner comme au dîner. Il se mange uniquement avec un accompagnement salé : kitoza (viande tendre séchée et sautée avec seulement du sel et un peu de poivre), œuf, poisson…

-      Le « vary maina » (riz sec) est consommé idéalement le midi et/ou le soir.

Le riz sec est toujours accompagné d’un « laoka » qui peut être des légumes, de la viande, et très souvent, de « brèdes ». Les brèdes sont des feuilles comestibles et dont l’équivalent en France est sûrement les blettes.

Eh oui, ici c’est la viande qui sert d’accompagnement contrairement en France où l’accompagnement est soit du riz, des légumes ou des frites !

Etant colonie Française, Madagascar a subit l’influence gastronomique française qui est bel et bien présent même si cela ne se fait pas beaucoup ressentir dans le quotidien.

Lorsqu’on évoque la France, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont le vin, le fromage et le foie gras.

au-coin-du-foie-gras.jpgLe foie gras de Madagascar

La filière du foie gras par exemple s’est développée dans les années 60 à Behenjy dans une petite ville située à une quarantaine de kilomètre de la capitale (Antananarivo). Elle est devenue la première zone de production de foie gras bio du pays. Aliment de fête par excellence car très onéreux, tout le monde ne peut pas aujourd’hui se le permettre.

Le bleu d’Antsirabe

La région du Vakinankaratra est connue pour être une région propice à l’élevage et à l’agriculture. La production laitière y est très importante, plusieurs sociétés ont vu le jour, des coopératives mais aussi des particuliers. Depuis 2007, la société Lactimad a établi à Antsirabe sa fromagerie et travaille avec des producteurs Malgaches. Elle propose des fromages locaux haut de gamme : reblochon, le crottin, la meule, le gruyère, le bleu d’Antsirabe, le fromage blanc et fromage frais.

Lazan'i betsileo.jpg"Lazan'i Betsileo", le vin du pays

Lazan'i Betsileo est la société la plus connue de Madagascar en matière de production de vin. Le domaine se situe à 1.200 mètres d'altitude dans la région de Haute Matsiatra en pays Betsileo à 12 kilomètre de Fianarantsoa. On y produit des vins simples, blanc, rouge, gris, rosé à consommer rapidement mais aussi des moelleux et des mousseux ou fruité.

Les deux environnements culinaires Français et Malgaches sont souvent amenés à être côte à côte mais ne se croisent que très rarement.

ça vous a donné faim?

Article rédigé par Henintsoa

Photos : Internet

http://www.grandirailleurs.org/

http://www.youtube.com/user/Grandirailleurs

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LAGUN’ISA

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Depuis maintenant deux mois, nous collaborons avec LAGUN’ISA pour la construction d’un bâtiment de 300 m² au sein de l’école d’Ivoty-Sabotsy à Antsirabe.

association,solidaire,lagun'isa,madagascar,antsirabe,école,projetL’école primaire publique d’Ivoty-Sabotsy est la plus grande et plus ancienne école d’Antsirabe. Elle a été́ fondée en 1948 et accueille aujourd’hui 1500 élèves. Cette école connait une surcharge du nombre d’élèves par rapport au nombre de classes existantes.

A l’heure actuelle, il y a en moyenne 60 élèves pour un instituteur. Les classes de CM2 enregistrent même un pic de 75 élèves pour un instituteur. Le planning des élèves est donc calqué sur cette problématique, les élèves ont cours par demi-journée : soit le matin, soit l’après-midi. De ce fait, il est nécessaire d’augmenter le nombre de salles de classe afin que les élèves de cette école puissent étudier dans de bonnes conditions.Le projet consiste en l’extension de l’école : il s’agit de réaliser un bâtiment abritant 6 salles de classes de 40 m2 en moyenne permettant d’accueillir un CE1, un CE2, un CM1, deux CM2 et une alphabétisation.

L’association LAGUN’ISA a été créée en 2012 par les 43 étudiants de la XIVème promotion de l’ISABTP, école d’ingénieurs dans les domaines du Bâtiment et des Travaux Publics située à ANGLET (64). Leur nom vient du basque « Lagun » qui signifie « aide » & « ami ». Les étudiants gèrent le projet de la conception à la construction et assurent aussi le financement. En mars 2014 ils auront 5 semaines pour construire ce bâtiment de leur propre main avec le soutien des artisans locaux. Le budget total à réunir est de 130000 €.

Grandir Ailleurs via sa structure Grandir à Madagascar intervient sur la logistique du projet et s’inscrit en tant que relais afin que les membres de l’association LAGUN’ISA puissent réaliser leur projet dans des conditions optimales.Le soutien sur place consiste à assurer le transport des étudiants, l’hébergement dans la ville d’Antsirabe et les repas. Le soutien s’étend aussi pour la recherche de professionnels de la construction basés sur Antsirabe, le but étant de faire participer la main d’œuvre locale et impliquer les habitants du quartier.

N’hésitez pas à suivre l’actualité de ce projet sur le site de Lagun’Isa : http://www.lagunisa.fr/

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Photo : Pierre Koval

 

Portrait de Julie

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Julie.jpg

Arrivée sur le sol sol Malgache il y maintenant 15 jours, Julie, est une jeune videaste qui va travailler avec l'association Grandir Ailleurs pour la réalisation d'un film documentaire. Découvrez sans plus attendre son portrait.

Peux-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Je m'appelle Julie, j'ai 24 ans je suis née a Tahiti, je suis passionnée de montage depuis bientôt 10 ans mais surtout de voyage.

Quel est ton parcours ?

J'ai beaucoup voyagé durant mon enfance et mon adolescence, mon père était militaire, j'ai gardé cette envie de voyager, je suis donc partie de la Réunion à l'âge de 18 ans en France pour faire mes études de Cinéma et Audiovisuel, à la suite de mes études j'ai commencé à travailler avec Disney Channel qui était pour moi une suite logique car j'ai été formé pour devenir Journaliste Reporter d'Images pour le sports Extrême, j'étais donc envoyée dans différents endroits de France pour pratiquer à la fois ma passion de l'audiovisuel et celle du voyage.

Comment as-tu eu connaissance de Grandir Ailleurs ?

Mon travail chez Disney Channel me plait beaucoup mais j'avais besoin de faire quelque chose de plus humain et qui véhicule un message qui a de l'impact. J'ai fais quelques recherches d'associations avec des voyages solidaires, car je tenais à garder ce côté voyage dans mon métier, j'ai donc contacté Grandir Ailleurs, qui m'a ouvert grand ses bras !

Quelle est ta mission au sein de l’association ?

Ma mission est de réaliser un documentaire de 52 mn sur différentes situations familiales à Antsirabe, en tant que réalisatrice je dois gérer une équipe technique réduite.

À quel public s’adresse ce film ? 

Le film est tout public, il s'adresse aux Malgaches mais également au monde entier, car il a pour but de toucher un maximum de personnes de part la situation qui est dépeinte, j'espère que beaucoup de familles pourront s'identifier car ce n'est pas juste la situation à Antsirabe qui est décrite mais les difficultés communes que peuvent rencontrer certaines familles au quotidien.

Peux-tu nous parler de ton équipe sur ce film ?

Je suis accompagnée de deux personnes, un cadreur Pierre Koval ainsi que Benoît Couturier l'ingénieur son.

Peux-tu nous expliquer en gros de quel sujet le film traitera ?

C'est l'histoire de quatres familles Malgaches aux profils différents, le film retrace une journée type de chacune d'entre elles que ce soit à la maison, au travail ou dans la rue.

Combien de temps restes-tu à Antsirabe pour réaliser ce film ?

Je suis la pendant 2 mois

Quel sera le message véhiculé ?

Un parmi tant d'autre : ne rien lâcher malgré les difficultés.

 

Interview réalisée par Henintsoa

Photo: Julie

http://www.grandirailleurs.org/

 

 

 

 

 

Dina, étudier à tout prix pour un meilleur avenir

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Dina, ici à droite sur la photo est une jeune fille pétillante et pleine de vie comme toutes les filles2013-12-19 14.47.49.jpg de son âge ; à la seule différence qu’elle a rejoint l’association Grandir Ailleurs il y a maintenant 5 ans.

Ses parents en difficulté financière ont décidé avec elle-même de se faire accompagner par la structure. Elle a donc été prise en charge par l’association : les divers frais de scolarité, achat de fournitures, aide alimentaire et sanitaire.

Cette année, elle passe son baccalauréat littéraire, un diplôme qui lui permettra d’ouvrir bien des portes dans sa vie d’adulte.

Parle-nous un peu de toi

2013-12-19 12.52.20.jpgJe me prénomme Dina, j’ai 20 ans et je suis en classe de terminal au Lycée André Resampa (Antsirabe). Je passe mon bac cette année… J’appréhende un peu les examens mais je me prépare un maximum pour mettre toutes les chances de mon côté. Il n’y a pas de raison ! (sourire)

Sinon, pour me détendre et me distraire, j’aime bien danser, lire, jouer au foot.

Qu’est ce que l’intégration de l’association t’a-t-elle apporté ?

Grâce à Grandir Ailleurs, j’ai pu poursuivre et mener à bien mes études sans avoir à me dire si le mois prochain j’aurais assez d’argent pour payer mes frais de scolarité.

Sans leur aide, je ne pense pas avoir pu continuer le lycée où je suis actuellement et envisager plus tard, avoir une chance de trouver du travail.

Les  éducateurs m’ont aussi transmis des valeurs très importantes comme la responsabilité et l’autonomie.

Quelle est ta relation avec les autres enfants de Grandir à Antsirabe ?

Bien que je sois en externat, j’ai l’occasion de côtoyer les autres enfants en internat régulièrement. Tous les jours après les cours, nous déjeunons tous ensemble à la maison des garçons. Un moment que j’apprécie beaucoup !  

L’année dernière, nous avons organisé un voyage d’étude qui s’est tenu au parc national de746535893.jpg Ranomafana. Pour cela, nous avons dû réaliser  diverses activités pour trouver les fonds nécessaires. C’était extra !

Quels impacts ont eu sur toi les séjours solidaires qu’organise l’association ?

Cela m’a permis de découvrir une nouvelle culture, notamment française, très différente du nôtre ! Durant les chantiers solidaires, je n’ai pu m’empêcher de constater que malgré que nous ayons la même tranche âge avec les autres jeunes « vazaha », les comportements, les façons d’agir et de réagir diffèrent énormément. En tout cas, ce fut une occasion d’échanger avec chacun et de nouer des liens d’amitié.

 

Interview réalisé par Henintsoa

Photo: Henintsoa

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Le chantier Ivory en quelques photos

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Deux semaines déjà que les  43 jeunes étudiants en BTP de l’association Lagun’isa sont sur le terrain à Madagascar ; pour aider à la construction de nouvelles salles de classe à l’EPP Ivory-Antsirabe.

Les classes sortent de terre et très vite...

vue du ciel.jpg

v.jpg

Découvrez les étapes de l’avancée du chantier sur leur blog : http://www.lagunisa.fr/2eme-semaine-a-madagascar/

ainsi que le projet en lui-même qui résulte d’un vrai besoin local http://www.lagunisa.fr/le-projet/

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Source : http://www.lagunisa.fr/

http://www.grandirailleurs.org/

Photo : Lagun’Isa

Photos vues du ciel : Pierre Koval 

Des femmes qui ont envie d’avancer

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L’association Grandir Ailleurs intervient dans principalement 5 domaines d’actions à Antsirabe, notamment pour le suivi des enfants en internat et en externat, – cantine scolaire – Oscape : (Organisation de laSociété Civile d’Antsirabe Pour l’Enfance) – Coopérative artisanale.

Dans cet article nous allons nous intéresser à la Coopérative Fiarenana. Elle est composée actuellement d’une dizaine de mères célibataires couturières et brodeuses. Travaillant à leur propre compte, elles sont indépendantes et subviennent seules à leurs besoins quotidiens.

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Brodeuses

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Couturière

 

Il a semblé juste évident à l’association de soutenir ces mères courageuses à travers un tel projet car nous savons tous qu’un parent qui travaille et qui dispose d’un revenu est en capacité d’alimenter, de soigner et de scolariser leurs enfants.

En effet, la contre partie de ce soutien est que chacune d’elles doit scolariser ses enfants et les suivre dans leur éducation.

Leurs produits  réalisés  sont alors vendus  dans notre boutique équitable « Madagascar Autrement » à Antsirabe même où elles ont trouvé un marché régulier et où leur travail est mis en avant.

 

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Barboteuse 

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Chemin de table brodé

 

 

Propos recueillis par Henintsoa

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Assurer le rôle de femme, mère et grand-mère !

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coopérative,femmes,mère,artisanat,aideLa coopérative Fiarenana a vu le jour grâce aux subventions apportées par l'association Agir sa vie en 2010. Quatre ans après, la coopérative est parfaitement autonome.

A la base, l’idée de la coopérative est de générer des revenus et de créer des emplois. Grâce aux subventions reçues par

Je suis allée à la rencontre des femmes de la coopérative Fiarenana. J’ai pris le temps de me poser dans leur atelier et de discuter avec elles. Chacune d’elles ont une histoire bien particulière : femme divorcée, veuve ou mari au chômage ; que cela ne tienne, elles ont décidé de prendre les rênes de leurs vies.

Il faut déjà aussi savoir qu’en français « Fiarenana »  signifie « celui/celle qui se relève»…ça veut dire tout finalement !

C’est donc avec aisance et complicité que je me suis entretenue Farasoa, vice présidente et secrétaire de la coopérative. 

 

coopérative,femmes,mère,artisanat,aidePeux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Farasoa, j’ai 54 ans et j’ai rejoint la coopérative depuis sa création, c’est à dire en 2010.

 

Pourquoi rejoindre la coopérative Fiarenana?

Avec mon âge, il était difficile pour moi de trouver du travail. Peux tu me dire qui recrute des personnes âgées de 50 ans ? Quand j’ai eu connaissance de la coopérative, je n’ai pas hésité une seconde. De plus avant la coopérative, j’exerçais déjà le métier de brodeuse, c’était tout simplement une occasion à ne pas rater.

 

Quelle est aujourd’hui ta situation familiale ?

Je suis mariée mais malheureusement mon mari est au chômage depuis plusieurs années donc je suis la seule qui rapporte de l’argent dans mon foyer.

 

As-tu des enfants à charge ?

Oui et non (sourire gêné). Mon fils est déjà adulte et marié avec un enfant de 7 ans ; mais ils ont tous les deux des problèmes financiers.

Je me suis donc proposée de prendre en charge mon petit fils qui suit aujourd’hui une scolarité normale.

 

Ton revenu actuel est-il suffisant pour vivre tous les jours ?

Mon revenu comme celui des autres femmes dépend principalement des commandes que l’on reçoit de la boutique équitable de l’association Grandir Ailleurs. Nos revenus dépendent beaucoup des saisons touristiques. Puisqu’il y a des hautes et des basses saisons, il en est de même pour nos salaires.

 

Quel message souhaiterais tu faire passer aux femmes qui se trouvent dans une situation difficile ?

Rien n’est jamais perdu, et il ne faut jamais baisser les bras quoi qu’il arrive !

 

Propos recueillis par Henintsoa

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Jour J : Inauguration des classes à EPP Ivory

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Après 5 semaines de travaux avec la coopération de la population locale, 4 salles de classes ont vu le jour à l’EPP Ivory-Antsirabe, fruit d’un partenariat entre l’association Lagun’Isa, Grandir à Antsirabe et différents partenaires qui ont accompagnés le projet.

Les élèves de l’école pourront dès lundi reprendre les cours sur toute une journée. En effet, l’école a connu jusqu’ici une surcharge en matière de nombre d’élèves. Ces derniers avaient cours par demi-journée, soit le matin, soit l’après-midi.

Hier matin a eu lieu l’inauguration des 4 classes de 7ème (CM2). Cette démarche a été saluée par les autorités locales qui ont répondu présentes et honoré la cérémonie.

Autour  de Jean-Christophe Naal (Directeur Général de Grandir Ailleurs) et Lucas Bluman (Directeur des Opérations à Madagascar) se sont retrouvés Monsieur le Consul, le Chef CISCO (Circonscription Scolaire), le Chef de région, le PDS (Président de Délégation Spéciale), le Directeur Régional de l’Education Nationale.

 

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Discours officiel 

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Le coupé de ruban

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La classe prête à accueillir des élèves

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Les étudiants ISA BTP

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Les élèves, parents d'élèves 

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Les institutrices 

 

Remerciementà l’association Lagun’Isa pour leur investissement dans ce projet.

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Les étudiants ISA BTP

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Partenaires

-     - Mr Bricolage

-     - Commune Urbaine Antsirabe

-     - Sakafo

 

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Sans relâche

Teaser 2 - Film documentaire "Sans relâche"

Teaser 3 - Film documentaire "Sans relâche"

Projet réfection des toilettes à l'EPP d'Ivory

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Depuis plusieurs années l’association Grandir à Antsirabe intervient auprès de l’EPP (Ecole Primaire Publique). En octobre 2014, elle débutera un projet éducatif auprès des élèves sur le thème de l’hygiène.

A ce jour, l’école ne dispose que d’un seul point d’eau et le manque d’accès à l’eau entraîne un manque d’hygiène chez les enfants. 

Le projet vise la réhabilitation d’un bâtiment non utilisé actuellement et offrir les meilleures conditions sanitaires aux enfants.

Nous comptons sur vous pour les aider et partagez la vidéo.

 

Gouvernance d'une association malgache

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Organisation du conseil d’administration depuis 4 ans :

Grandir à Antsirabe a été créée en 2007 par une initiative d’association Française : Grandir Ailleurs

Durant les premières années : 2007 à 2011, un Conseil d’Administration (CA) a été mis en place composé de personnalités de la société civile malgache.  Il n’y avait pas de volonté de la part de cette dernière de prendre les décisions et les orientations de l’association. Un travail d’accompagnement a été mis en place depuis maintenant 3 ans et le CA composé d’une équipe malgache s’accordait toujours avec les équipes expatriées. Validant la décision d’avoir  une gouvernance locale plus forte et autonome, la présence des équipes de Grandir Ailleurs dans le processus de décisions a été minimisée.

C’est en 2011, que l’association française a souhaité accélérer ce processus d’autonomie. Les associations françaises et malgaches ont travaillé à l’élaboration d’une stratégie menant à une gouvernance pleine et entière de l’association Grandir à Antsirabe.

Un nouvel organigramme du CA et d’un Comité de Pilotage (CP) a été mis en place. Le CA est  composé d’un Président, un Trésorier, une Secrétaire et 2 conseillers.

Le CP est constitué de 10 membres dont  6 « personnalités de la société civile » et 4 habitants du quartier Ivory, où l’association intervient depuis 5 ans.

Depuis le 1er juin 2014 les équipes expatriées se sont retirés totalement  de l’organigramme décisionnel et les collaborateurs malgaches sont entièrement autonomes (pour ce qui est des choix et des décisions à prendre au sein du CA et du CP).

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Tsitoha Ratolojanahary, nouveau Directeur des opérations à Madagascar

 

Les choix stratégiques sont axés sur la méthodologie décisionnelle et l’environnement opérationnel englobant :

-          La présentation du diagnostic (identification des besoins)

-          La présentation des objectifs

-          La présentation des moyens

-          L’étude de la situation financière et étude du prévisionnel

-          La décision

Orientation stratégique :

L’association Grandir Ailleurscontinuera à envoyer des expatriés français sur 3 types de mission :

-          Appui  technique auprès des équipes

-          Chargé de développement sur des projets spécifiques

-          Audit externe afin de contrôler

Aujourd’hui c’est une nouvelle étape importante qui vient de se mettre en place.

 

 

Article rédigé par Henintsoa

 

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Sommet de l’éducation – Madagascar aux premières loges à Bruxelles

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Des fonds s’élevant à 28,5 milliards de dollars ont été rassemblés lors d’une conférence de partenaires à Bruxelles. Des efforts et des engagements déployés par Madagascar y ont été reconnus.


Un financement  supplémentaire  s’élevant à 28,5 milliards de dollars, vient à la rescousse de plusieurs millions d’enfants en détresse dans plus de soixante pays du monde. Une conférence  sans précédent du Global Partnership For Education (GPE) qui s’est tenue à Bruxelles en Belgique le 26 juin, a permis de rassembler cette somme record  qui scelle le partenariat entre  les donateurs d’une part et les pays bénéficiaires d’autre part. Lors de cette conférence, Madagascar s’est démarqué aux côtés de vingt-six autres qui ont renforcé leurs  engagements et leurs  actions dans l’Éducation, en augmentant  les budgets propres qui y sont alloués.
« Le Gouvernement de Madagascar s’engage à renverser la  tendance de forte dégradation des principaux indicateurs de scolarisation  qu’a connu le pays durant la profonde crise politique et socio-économique de 2009, laquelle a mis à mal de façon considérable les Finances publiques et les revenus des ménages », a signifié le ministre de l’Éducation nationale, Paul Andrianiaina Rabary, lors de sa déclaration pendant ce sommet de Bruxelles.
Madagascar sollicité
Dans la foulée, il a mis en avant que son département entend redresser le système éducatif, et renouer avec les objectifs de l’Éducation Pour Tous (EPT) et la scolarisation universelle à court et à moyen terme. S’inscrivant dans ces défis, la campagne nationale d’insertion et de réinsertion scolaire qui bat actuellement son plein, a été entre autres, relevée lors de la conférence.
Cette déclaration met en avant que 20,5% des dépenses  publiques intérieures de l’État malgache, seront allouées aux sous-secteurs préscolaire, primaire et secondaire général.
Pour les années à venir, Paul Rabary a annoncé qu’au moins 45%  du budget du ministère de l’Éducation nationale (MEN) seront consacrés dans le Primaire. Trié sur le volet parmi les pays partenaires en développement du GPE, Madagascar a été convié à partager ses expériences dans la petite enfance.
« Les efforts déployés dans ce sous-secteur ont fait ses preuves. En l’espace de trois ans, le nombre de centres préscolaires a presque quadruplé. Ils sont passés de 847 à 2789, de 2010 à 2013, grâce à des efforts de communication et de plaidoyer. Notre intervention a été de ce fait, sollicitée lors de  ce sommet », indique le premier responsable de l’Éducation nationale.
Il met par ailleurs en avant que, des études scientifiques ont démontré que les enfants ayant  reçu un encadrement pendant les cinq premières années de leur vie, ont de meilleures performances à l’école.
Avant-hier, lors d’une rencontre avec les députés à Tsimba­zaza, Paul Rabary a indiqué que l’issue des cette conférence du GPE est prometteuse.

Source: Express de Madagascar

 

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Projection film Sans relâche

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Bonjour à tous!

 

Ne ratez pas notre rendez vous pour la projection du film "Sans relâche"

au Cinéma le Brady - 39 Boulevard de Strasbourg - 75001 Paris à 18h45.

Le documentaire retrace le quotidien de trois familles malgaches qui luttent pour offrir un

meilleur avenir à leurs enfants.

 

Invitation sans relâche.JPG

 

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Reflet des grandes vacances : des disparités entre les ménages malgaches

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Ah ! Les vacances, le soleil, la nature, les escapades… ! Chacun a sa vision bien personnelle des vacances. Néanmoins, le niveau de vie reste déterminant pour pouvoir s'offrir ce genre de privilège. Les vacances scolaires n’apporteront pas de répit aux familles malgaches. Les parents vont être occupés, dès les prochaines semaines, à gérer avec des moyens dérisoires l’achat de fournitures scolaires, en prévision de la rentrée. Cette période de pause durant laquelle, auparavant les foyers programmaient de courtes escapades au bord de la mer ou tout simplement à la campagne, est devenue une sorte de sursis, en attendant les prochaines difficultés vécues au quotidien par les ménages malgaches.

Un décalage dans le calendrier

Pour les élèves du primaire, les vacances ont commencé. Arrivera ensuite le tour des collégiens et lycéens, du moins pour ceux qui n’auront pas à passer les examens officiels. Suivant le calendrier établi par le ministère de l’Education nationale, les élèves de la classe de septième sont dans la dernière ligne droite des révisions avant de passer les épreuves du Certificat d’Etudes primaires élémentaires (CEPE), mardi prochain. Les élèves de la classe de troisième passeront à leur tour le Brevet d’Etudes du premier Cycle (BEPC) à partir du 28 juillet. Et, enfin, ceux de terminale plancheront sur les épreuves du baccalauréat, prévues à partir du 18 août prochain pour l’enseignement général.
Et si les candidats au baccalauréat malgache doivent encore s’armer de patience avant les vraies grandes vacances, les élèves du système français, eux, ont d’ores et déjà l’esprit tourné vers la prochaine rentrée scolaire. Ainsi, tandis que les élèves des écoles malgaches profitent pleinement de leurs vacances, ceux des écoles françaises reprennent les révisions ! Des vacances qui ont commencé en début du mois de juillet, si la rentrée est prévue pour le début du mois de septembre. En effet, le calendrier scolaire du système français s'aligne sur celui de la métropole, tandis que celui du système malgache prend de plus en plus de retard ces dernières années.
Effectivement, il n’y a pas que le chamboulement du calendrier scolaire, la désorganisation du calendrier universitaire est également constatée. Suite aux grèves incessantes dans les universités publiques, les dates de début des cours diffèrent d’une faculté à l’autre. Alors que la rentrée académique concerne les nouveaux bacheliers, les autres niveaux supérieurs entament les examens, tandis que d’autres suivent les cours de rattrapage. Face à une rentrée tardive et chamboulée, les étudiants semblent privés de vacances avec des emplois du temps plus ou moins surchargés.
Pour certaines familles, il n’y a pas trop de soucis à se faire pour le programme des vacances. Mais pour celles ayant des enfants qui vont devoir passer séparément les examens officiels, une planification s’impose, du moins pour ceux qui en ont les moyens.

Moment des inégalités…

Auparavant, une famille de la classe moyenne pouvait effectivement s’offrir des vacances et des escapades hors de sa ville de résidence, ne serait-ce que pour deux ou trois jours. Mais les difficultés grandissantes vécues au quotidien par les ménages font que la proportion de ceux qui se permettent de s'offrir ce genre de privilège ne dépasse plus les 10%.
Pour les enfants, les vacances sont une période de pause, le temps des grasses matinées à paresser au lit jusqu'à 9h… Pour les familles ayant des revenus plus ou moins élevés, c’est le temps des escapades au bord de la mer, à la campagne ou, pourquoi pas, à l’étranger.
Mais pour nombreux enfants, les vacances sont aussi le temps des inégalités qui s’aggravent, entre ceux qui partent et ceux qui, faute de moyens, restent chez eux ou chez des proches ou encore des amis de la famille ; entre ceux qui disposent chez eux de livres, de films, d’ordinateurs et ceux qui n’ont rien pour tuer le temps ; entre ceux qui vont au musée, qui font du sport, etc. et ceux qui passent leur temps à trainailler…
Pour certains ménages, les vacances sont l’occasion de se faire quelques économies. Un ménage ayant plusieurs enfants à charge se trouve souvent confrontée à des difficultés financières. Les vacances sont ainsi une occasion pour eux de mettre à profit ce « petit capital humain » pour s’acquitter des menues tâches qui, d’ordinaire, requièrent les services de tiers ou encore pour contribuer à la rentré d’argent de la famille.
En effet, il n’est pas rare de voir des mineurs s’adonner à des activités commerciales durant les périodes de vacances. Les jeunes et adolescents conscients de l’enjeu de ces petites activités lucratives diront que ce sont des « travaux de vacances ». Mais dans de nombreux cas, c’est l’insuffisance financière même au sein de la famille qui poussent les parents à faire travailler leurs enfants, ne serait-ce que pour quelques sous supplémentaires.
Bref, les vacances, c’est aussi le temps où diffèrent les comportements et les modes de vie.

Source : Newsmada

 

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Raymond Ranjeva : « Les malgaches n’ont plus de repère »

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Les Malgaches ont besoin d’un nouveau repère et une nouvelle vision politique. Il ne faut plus que l’on perde notre temps sur quelque chose d’éphémère, sur des faux débats, estime le Professeur Raymond Ranjeva lors d’une conférence-débat qu’il a tenue, hier, à la Faculté de théologie d’Ambatonakanga. Par faux débats, il fait référence à la conjoncture politique actuelle dans la Grande Île, marquée particulièrement par les problèmes liés aux communales, le retour de l’ancien Président Marc Ravalomanana et les problèmes au sein de l’Assemblée nationale, entre autres.

politique à Madagscar
Ce juriste international propose que l’on revoie de fond en comble la notion de la politique à Madagascar, aussi bien au niveau des simples citoyens qu’au niveau de la classe politique. « La majorité des Malgaches ne s’intéressent plus à la politique. Ils agissent en spectateurs et donnent de ce fait champ libre aux politiciens. C’est une erreur. En outre, ils ne savent plus où aller. La majorité des politiciens, de leur part, ne se conduisent pas en tant que dirigeants responsables », a-t-il fustigé.
De l’avis du professeur Raymond Ranjeva, il faut revoir la pratique politique à Madagascar et lancer une nouvelle génération de politiciens. « Les citoyens devraient rompre avec leur (mauvaise) habitude. Les politiciens, quant à eux, devraient briser leur lien avec leur patron. Ça pourrait être de l’argent, un individu ou un partenaire financier. Il ne faut pas oublier qu’ils ont pour mission de reconstruire le pays et d’avoir, de ce fait, un projet de société. Combien d’entre eux sont conscients de cette responsabilité   », a-t-il rappelé avant de craindre qu’il n’y ait plus de place pour de réflexion au niveau de la société.


Rompre avec l’habitude


Nostalgique, le professeur Raymond Ranjeva rappelle qu’autrefois, les étrangers saluaient le comportement et les attitudes des malgaches, notamment après les événements de 1947 et de 1972. « Nous étions même des modèles pour bon nombre de peuples », a-t-il estimé avant d’indiquer que les malgaches ne méritent pas d’être là où ils son actuellement.
Mars 1947 marque l’histoire de Madagascar par l’insurrection des Malgaches sous la colonisation française. La répression des soldats français dans plusieurs villes de l’île avait entraîné des milliers de victime malgache le 29 mars. En mai 1972, c’était la période de la première crise à Madagascar avec des manifestations estudiantines et des fonctionnaires. Elles dénonçaient la non-équité de l’éducation et le néo-colonialisme français et avaient entraîné la chute du Président Philibert Tsiranana.

 

Lova Emmanuel

 

Source : L’Express de Madagascar

 

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L’éducation préscolaire peu fréquentée

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Le Plan intérimaire de l’éducation rapporte que moins de 10% des enfants de 6 ans, reçoivent une éducation préscolaire. Celle-ci est importante pour leur développement.

L’éducation préscolaire a du chemin à suivre pour conquérir la petite enfance, surtout les enfants issus des familles défavorisées. Dans son Plan intérimaire de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale révèle que, moins de 10% des enfants de moins de 6 ans, qui, selon le rapport EPM 2010, constituent 20% de la population, bénéficient d’une éducation préscolaire. Ses centres dont la majorité sont des établissements privés sont concentrés en ville. Ceux qui sont publics ne disposent que de deux mille cinq cent centres, alors qu’il y a environ vingt-quatre mille écoles primaires publi­ques (EPP).

PRESCOLAIRE.jpgL’insuffisance des cen­tres, des éducateurs spécialisés à la petite enfance, et surtout les frais d’inscription qui varient de 10 000 ariary à 100 000 ariary par mois, dans certains établissements privés, seraient la cause de cette faible fréquentation des centres préscolaires.

Lors d’un atelier de consul­tation nationale pour l’élaboration d’un cadre d’orientation de l’éducation préscolaire hier, Arthur Manan­jaona, Directeur de l’éducation préscolaire et de l’alpha­­- bétisation (Depa) auprès du ministère de l’Éducation, souligne que l’ouverture d’un centre préscolaire exige des normes à respecter.

Déterminant

Ce sont, entre autres, la disposition d’un bâtiment aux normes, des éducateurs spécialisés, une participation des parents, et surtout l’accompagnement de l’État et des partenaires techniques et financiers dans la fourniture des kits préscolaires pour les enfants et pour les éducateurs, d’un coin de lecture par exemple,…« La plupart des centres préscolaires naissent d’une initiative des parents. Leur existence est importante, car le préscolaire éveille le langage, l’autonomie et la motricité de l’enfant. Sachez que 70% des jeunes qui fréquentent les universités, sont passés par le niveau préscolaire », constate le Depa.

L’Unesco, dans son document de renforcement de l’encadrement de la prime enfance, de l’éducation préscolaire et de la famille, encourage l’envoi des enfants dans des centres préscolaires avant leur sixième année. « Les psychopédagogues admettent que tout se joue avant six ans. Le développement global de l’enfant à cet âge est déterminant pour sa vie future, et son cerveau dispose de potentialités qui n’attendent qu’à s’épanouir », cite le document. Un propos qui va à la fois, à l’endroit des parents et à l’État de faciliter l’accès des tout-petits à l’éducation préscolaire de qualité.

Michella Raharisoa 

Source : L’Express de Madagascar

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